samedi 28 juillet 2012

Dernières rencontres

Pour faire le point sur ces dernières semaines, faisons un flashback chez Sven, sa compagne et ses trois enfants.

Sven et son chien obèse !


Un Wwoofing pas vraiment intéressant en partage d'expériences de vie, dans le sens où  nous
ne faisons que du "home sitting" pendant leurs vacances à l'étranger. Notre job est de surveiller la maison, désherber un peu de temps en temps et nourrir la multitude d'animaux.
Mais du coup, cela s'est révélé comme un bon compromis car cette famille 100% allemande vient juste de débarquer en Nouvelle-Zélande et ils ne parlent, bien évidemment, qu'en allemand entre eux... L'idée peut paraître sympa mais lorsque l'on ne pratique pas du tout la langue, ce n'est pas forcément agréable... Nous sommes pressés de finir notre repas, car mis à l'écart, cela en devient pesant.

Quant aux enfants, des vrais têtes à claques, comme on dit chez nous, et il y en a vraiment qui se perdent... Egoïstes, un peu trop curieux, impolis... ils n'ont vraiment rien d'intéressant.


Notre salle de bains trois étoiles



Toutefois, il n'y a pas que des points négatifs ! Premièrement, notre confort est génial ! Notre chambre de Bed&Breakfast est tout équipée, jusqu'au jacuzzi dans la salle de bains, mais encore faut-il qu'il y ait assez d'eau chaude pour pouvoir le remplir... (c'est pas gagné).








Leur maison sent l'argent à plein nez et nous avons une montagne de nourriture rien que pour nous. Enfin des gens qui se sont préparés à recevoir des Français affamés et qui ont certaines valeurs en ce qui concerne la nourriture : Nutella, saumon, jus de fruits, croissants... c'est le paradis car on retrouve un peu de chez nous à travers tout ça !








La partie la plus amusante de leur propriété, c'est leur ferme à émeus. Cet étrange et gros volatile au QI de poule est peut-être aussi curieux que notre ami le wéka.


  
Ils ne peuvent pas s'empêcher de toucher à tout, allant même jusqu'à becqueter l'oreille de notre désherbeuse professionnelle.

Après avoir passé ces dix jours de luxe rien qu'en amoureux et vendu Vanichou, nous décidons alors de retourner chez Ron et Catherine en attendant notre dernier Wwoofing. Et rien a changé, ils sont toujours formidables. Les au revoir définitifs sont cette fois-ci durs, et encore... heureusement qu'on ne sait pas ce qui nous attend après...
Rendez-vous chez Sheridan dans la banlieue d'Auckland, à Avondale. Pour tous les superstitieux qui pensent que le nombre 66 (c'est son âge) représente le diable, bienvenue en Enfer...
A peine sortis du train avec nos back-packs qui pèsent trois tonnes et demie, on l'aperçcoit et on entend déjà le "Oh nan..." d'Hugo. Ressemblant très fortement à Meryl Streep dans " Le diable s'habille en Prada", on flippe !
Et on ne va pas tarder à se rendre compte que l'on ne s'est pas trompés...
Ici, c'est la maison aux mille et une règles, on ne tarde pas à se prendre des réflexions frisant l'agressivité, parce qu'on a eu le malheur de tartiner de la confiture avec une petite cuillère et non pas un couteau, parce qu'on utilise l'un de ses mouchoirs en papier, parce qu'on n'est pas restés assez longtemps hors de sa propriété pendant notre temps libre, parce qu'on a allumé le porte-serviette chauffant et que l'électricité, ça coûte cher,  for God's sake !
Et ce qui était inévitable s'est produit : le clash au deuxième matin de notre arrivée ! Autant dire que c'est une grande première en Nouvelle-Zélande !!! Après l'avoir menacée de partir, elle a retrouvé son sourire et a été agréable pour le reste de la journée...
Mais ce même soir, des amis à elle venaient manger et c'est à ce moment qu'elle décide de prendre sa revanche : carrément ignorés, nous serons condamnés à boire de l'eau à la place du vin servi gracieusement aux invités...
Le lendemain, c'est son anniversaire. A contrecœur, nous le lui souhaitons, en espérant que son humeur va s'améliorer... Bah raté ! Pour qu'elle puisse s'occuper de rien d'autre que d'elle-même, on lui laisse son espace vital et on décide d'aller faire un tour en ville. Mais bon, on est à pieds et on n'a pas grand-chose à faire dans ce quartier industriel... En revenant chez elle, elle nous fait très "chaleureusement" comprendre que nous la gênons et qu'elle aurait voulu que l'on ne soit pas là !

Désolés d'exister, madame despote !
C'est ainsi qu'on se réfugie dans la chambre, n'osant plus parler ou même bouger de peur de la déranger ! Le soir, nous sommes "invités" au restaurant, enfin plutôt forcés de l'accompagner car elle ne veut pas que l'on reste seuls chez elle. Pas besoin de préciser que c'est à nous de payer notre repas... Et là, elle ne perd pas le Nord, elle nous refait le coup du vin ! Rebelote, on se retrouve huit à table et elle ne demande que six verres. Personne ne remarque mais heureusement une de ses amis, vraiment très sympa, nous en propose. Notre très chère hôte se retrouve donc obligée de demander deux autres verres et de partager SON vin (oulala, qu'elle n'était pas contente !!!).
Bref, pour résumer qui est Sheridan, nous dirons qu'elle est caractérielle, d'une radinerie rare, lunatique, limite impolie, hautaine et nous nous arrêterons là pour ne pas aggraver son cas !
En tout cas, elle nous fait vivre un calvaire, et c'est dans un état de stress et de mal-être que nous nous réveillons le matin... On ne pourra pas dire qu'elle aura contribué à nous offrir de beaux souvenirs pour notre dernière semaine en NZ... Dommage mais c'est comme ça ; cela ajoute encore plus de valeur à nos hôtes formidables !

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