Qu'est-ce qui est long et même très long, perdu au milieu de nulle part où il n'y a rien à voir, à part ce qui est très long ?
...tic tac tic tac tic tac...
La réponse est :
Inspirez un grand coup... c'est parti...
Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu!
Et maintenant, la question pour un million...
Que signifie : Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu ?
Réponse A : La grande prairie où poussait la fleur sacrée du Dieu Tamatea, derrière le fleuve aux eaux dansantes et aux forêts habitées par les esprits divins.
Réponse B : Le fond de la grosse platée où Tomatopasta, au grand Cannelloni, se fit entuber par son meilleur ami Macaroni qui ne lui laissa pas le choix de la sauce aux Raviolis.
Réponse C : Le sommet de la montagne où Tamatea, aux larges genoux, qui grimpait les montagnes et bravait les océans, s'est assis et a joué de la flûte en mémoire de son frère, tombé au combat.
Réponse D : Le jour où Kawakaka, petit homme brave du village de Kiwikiki à l'est de Kumangawha, est tombé dans un trou noir et sans fond où il se fit dévorer par le terrible monstre de la vallée.
Ah ah ah... difficile hein ?
Alors... ?
Toujours pas ?!
Bon allez, on vous le dit... c'est la réponse C
Enfin bref, tout ce grand détour pour un simple panneau sur une place sans intérêt où il n'y a rien à voir à part ce grand panneau que même aujourd'hui on ne peut pas prononcer son nom ! Mais bon, on aurait la sensation d'avoir raté quelque chose si on n'avait pas vu la place au plus long nom du monde !!!
Après ce "fabuleux" endroit, place à ce qu'on appelle vulgairement, le trou du cul du monde !
Eh oui, qui aurait cru qu'Herbertville existe ? C'est pourtant dans ce petit coin paumé et reculé de tout que nous avons fait une merveilleuse rencontre...
Pour résumer rapidement, on se pointe dans un bed and breakfast pour leur demander s'il est possible de garer notre van pour la nuit pour pas trop cher, et la femme nous répond que cela fera 50 $ ! Trop cher pour nous. On demande alors s'il nous est possible de prendre une douche pour quelques dollars parce que ça commence à devenir critique... En fin de compte, on se retrouve à passer la nuit dans leur jardin avec en plus de ça, dinner et breakfast pour rien du tout ! Aurait-elle eu pitié de notre mauvaise odeur et de nos cheveux gras ?!
Mais le meilleur dans tout ça... c'est qu'à Herbertville, il y a une plage où vivent plein d'otaries à fourrure et que Russell (notre hôte) nous a emmenés sur la plage avec son 4x4 là où on en trouve le plus.
On met la main devant la bouche lorsque l'on baille ! Roooh malpolie ! |
Evidemment, on les mitraille avec l'appareil mais impossible de mettre toutes les photos.
Et autant vous dire que c'est beaucoup plus joli qu'à Marineland, même si elles ne jouent pas avec un ballon !
Passons sur l'épisode Wellington car on n'a rien vécu de spécial, à part que le mauvais temps est revenu.
C'est ainsi que nous optons pour une nouvelle technique de camping sauvage : le porte à porte ! Le concept est simple : on choisit la route la plus perdue dans la campagne et on demande aux gens s'ils seraient d'accord pour nous prêter un morceau de leur propriété pour garer Vanichou pour une nuit.
Ca ne marche pas toujours mais c'est génial pour améliorer son vocabulaire de la persuasion en anglais !
Toutefois, cette technique montre à quel point certains Kiwis peuvent être ultra-généreux et hospitaliers. Nous avons fait la connaissance de Gavin, Kathy et leur petite fille Madeleine qui nous ont très chaleureusement proposé de passer deux nuits chez eux et aussi de partager un repas typiquement Kiwi : de l'agneau avec une sauce à la menthe !
Petit aparté : avant ce repas, on a passé l'après-midi à la piscine de Upper Hutt, et pour un quart du prix de ce qu'on paye en France (pour une piscine basique), ça envoie trop du pâté : hammam, sauna, jacuzzi, piscine à vagues, des bouées où tout est permis, une corde à la Tarzan pour se jeter dans l'eau... et must du must : un boudin gonflable de vingt mètres de long, et le but c'est de le traverser sans tomber à l'eau !
Enfin bref, une journée toute simple mais tellement amusante !
Dernier jour avant le grand départ.
On se permet une halte culturelle dans le Te Papa Museum. Si tous les musées étaient comme ça, le taux de fréquentation exploserait. L'entrée est gratuite et chaque étage (il y en a cinq) propose des thèmes différents. On passe de la biologie, de la géologie, à la culture Maorie, en traversant l'histoire de la Nouvelle-Zélande. Il est en plus de ça très interactif et ludique. Nous avons d'ailleurs eu la possibilité de ressentir, dans un simulateur, les secousses sismiques d'un tremblement de terre !
Enfin le grand jour... On fout Vanichou dans le ferry et c'est parti pour l'île du Sud ! Le temps n'est toujours pas revenu au beau et c'est un peu déçus que nous faisons nos premiers pas dans la ville de Picton.
Et nous sommes encore plus déçus quand nous visitons les Queen Charlotte Sounds qui sont censées être splendides... mais sous le soleil...
Ce n'est pas grave, c'est quand même loin d'être moche !
Le lendemain, on se réserve une journée à Nelson uniquement dans le but de trouver du travail, mais rien à faire, tout le monde nous envoie voir quelqu'un d'autre parce qu'ils sont tous complets.
Qui a dit que trouver du boulot en Nouvelle-Zélande était simple ?
Mais on ne se laisse pas démoraliser ; on fait quand même quelques promenades sympathiques...
Te Waikoropupu Springs
qui signifie "Les eaux dansantes" en Maoris. Ces sources ont une grande importance spirituelle pour les Maoris.
D'un débit de 14 000 l/sec, ces eaux sont la résurgence des pluies prisonnières d'un gigantesque réseau souterrain, contenu dans des fissures de marbre, qui mettent plusieurs décennies à traverser ce filtre naturel.
Elles sont classées parmi les plus claires au monde et on le confirme, c'est juste incroyable ! On peut y mesurer une visibilité de plus de 63 mètres !
C
Ce n'est pas un Kauri... Aurions-nous changé d'île ?
Un décor à l'Indiana Jones, mystérieux et inconnuu...
On se la coule douce en Nouvelle-Zélande ! |
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