lundi 7 novembre 2011

Kentia Farm

Si certains connaissent le Wwoof, nous pas ! C'est donc encore vers l'inconnu que nous nous lançons... Et si c'était un psychopathe assoiffé de folie meurtrière ? Ou encore un drogué ? Ou bien peut-être un terroriste de la mafia néo-zélandaise ? (Y'a une mafia en Nouvelle-Zélande ? Détournement de kiwis ? Ouaiiis !!)

Petite parenthèse pour ceux qui ne connaissent pas le procédé : le Wwoofing, c'est lorsqu'on travaille pour quelqu'un en échange d'un toit et à manger.

Nous arrivons donc au 233 Tangihua road, quelque part près de Whangarei à 7 h pm pétante, pour l'heure du dîner... Notre hôte s'appelle Thomas Brown et nous sommes ses seconds Wwoofers.




L'accueil est très chaleureux et Thomas a réussi à nous combler en nous offrant un magnifique repas revigorant (on a gagné l'épreuve de confort à Koh-Lanta) : poulet sauce moutarde accompagné de brocolis, d'asperges et de riz. Et comme dessert, un ananas
juteux. On peut dire que Thomas est un fin cordon bleu, ironique lorsque l'on sait qu'à la base, il est Anglais ! Nous sommes full et partons directement nous coucher dans un bon lit moelleux...

Bref, c'est pas tout, mais demain réveil à 7h am pour commencer un dur labeur. Au programme : nourrir des chickens (complètement cons d'ailleurs), s'occuper de la palmeraie, planter, déraciner, remplir des remorques de terre, les vider... Un vrai travail d'horticulteur !

 
















Dès le lendemain, Thomas nous propose de nous payer les heures que nous serions prêts à effectuer, en plus des 6 heures journalières de base. Au compteur, des journées entre 8 et 11 heures de travail quand on est en forme. Résultat, voici nos premiers dollars gagnés à la sueur de notre front !

On en déduit par la suite que Thomas est riche... Son 4x4 fait le bruit d'un rafale avec la post-combustion, et à l'intérieur, tout ce qu'on peut trouver dans un avion : horizon artificiel, altimètre, compas, vario, ampèremètre... et tout ça fonctionne, bien évidemment !



On ne croirait pas comme ça, mais c'est carrément épuisant d'enlever les mauvaises herbes dans les fraisiers, surtout quand ces mauvaises herbes sont de petits arbres !


Tout beau tout propre...





Mais bon, il fait beau et le soir on se permet une petite session jacuzzi (ça devient une habitude), surtout qu'il nous a laissé la maison deux jours pour nous seuls et son chien...
Ah oui, il est important de mentionner que Thomas a un chien et qu'on en est tombés amoureux dès le premier jour ! On a voulu le kidnapper mais ça ne serait pas passé inaperçu !





Pour conclure, ce fut une semaine inoubliable et très importante à nos yeux car à l'autre bout du monde, nous nous sentons parfois un peu seuls, surtout quand il n'y a que des moutons de partout ! Pas de paysages spectaculaires, juste une relation formidable !





Petit épisode animalier que nous dédicaçons à tous ceux qui connaissent Saturnin, film de notre enfance...

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